En 1977, suite aux succès des rediffusions
de la série originale, la Paramount annonce son intention de lancer
une nouvelle série : StarTrek phase II pour sa nouvelle chaîne.
Le casting était terminé (une exception notable, Leonard
Nimoy),et les décors mis en place. Trois nouveaux personnages faisaient
leur apparition : le lieutenant Xon, un vulcain 100 %, Will Decker, commandant,
et le lieutenant Illia pilote. Ces deux derniers personnages se retrouvent
dans le film. Mais à cette époque, La guerre des étoiles
fait un malheur au Box-Office et la nouvelle chaîne étant
finalement abandonné StarTrek Phase II se transforma en :
STARTREK-Le
FILM
(StarTrek, The Motion Picture) de Robet Wise, 1979 |
Repères
:
U.S.A. 1979. Prod.: Gene Roddenberry.
Réal: Robert Wise. Scén.: Harold Livingstone. Directeur de
la Photo: Richard H. KIne, A.S.C.. Dir.Ad.: Joe Jennings, Leon Harris,
John vallone, Harold Michelson. Montage: Todd Ram say. Musique: Jerry Goldsmith.
Costumes: Bob Fletcher. Effets photographiques spéciaux dirigés
par: Douglas Trumbull. Fx photographiques spéciaux supervisés
par: John Dykstra. Fx animation: Robert Swarthe. Conseiller scientifique:
Isaac Asimov. Fx mécaniques: Alex Weldon, Darrel Prichett, Ray Mattey,
Marty BreSm. Fx visuels spéciaux: Dave Stewart. Maquettes: Greg
Jein, Russ Simpson, Jim Dow.
Interprétation: William
Shatner (Cpt Kirk), Leonard Nimoy (Spock), Deforest KeIley (Dr McCoy),
James Doohan (Scotty), George Takel (Sulu), Maiel Barret (Dr Chapel), Walter
Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), Persis Khambatta (Illa), Stephen
collins (Decker), Mark Lenard (Capitaine des Klingons), Billy van Zandt
(Enfant Alien), Grace Lee Whitney (Janice Rand), David Gautreaux (Cdt Branch).
Dist.: c.i.c. 130 mn. Panavision.
Metrocolor. Dolby Stereo.
Budget : 44 millions $ - Recettes
: 56 millions $.
L'histoire :
XXIII siècle. Trois vaisseaux
Kungons croisent dans leur territoire. Ils sont brutalement abattus par
un ennemi mystérieux. Témoins de l'agression sur leurs ordinateurs,
les techniciens de la station Epsilon 9 transmettent au Q.G. de San-Francisco
l'alarmante nouvelle:
L'Enterprise bénéficie
de nouveaux perfectionnements, que Decker fait découvrir à
Kirk et à ses amis.
Le vaisseau est subitement en contact
avec la force inconnue, qui revêt la forme d'un immense nuage lumineux.
Cette force essaie de communiquer, Spock établit la liaison. L'agression
cesse. Tandis que l'Enterprise s’enfonce au coeur du nuage galactique,
Illia entre en contact avec l'intelligence et explique par l'intermédiaire
de son "double", que la force se nomme V'ger, la station Voyager, qui dérivant
dans l'espace, et devenue autonome, est maintenant douée de raison
et du terrible pouvoir de création-destruction.
Illia et Decker pénètrent
dans V'ger, lui révèlent qu'il a été créé
par les humains, ses amis, et devant les yeux de Spock, se fondent en lumière,
se métamorphosent en une race future.
Idée choc :
Le grand retour de Kirk, Spock
et les autres dans une superproduction, 10 ans après l'interruption
de la série par NBC.
Points
forts :
Le scénario très
ambitieux et philosophique est illustré par de superbes idées
visuelles et par les plus beaux effets spéciaux de toute la saga.
Le tout soutenu par une partition musicale de Jerry Goldsmith de tout premier
ordre dont de nombreux thèmes seront repris par la suite.
Points faibles :
Aucune action et un montage bien
trop mou, ce qui en fait le film le plus ennuyeux de la série (on
est proche du film "2001 odyssée dans l'espace" pour les scènes
spatiales). Les costumes sont, encore une fois, ridicules. L'atmosphère
est aseptisée, Spock monolithique, et l'équipage fait toile
de fond. Qu'est devenue la chaleureuse ambiance et la magie de StarTrek?
Effets-clés
:
La découverte du nouvel
Enterprise dans les docks. L'exploration du coeur de V'ger par Spock.
La petite histoire :
Fachée avec Douglas Trumble,
le roi des effets spéciaux qu'elle avait sous contrat, la Paramount
avait confié les effets du film à Robert Abel. Mais après
un an et demi de travail, aucun plan n'avait été livré...
A neuf mois de la sortie du film, Abel fut renvoyé et le studio
revint supplier Trumbull de sauver leur film sinistré. Avec l'aide
de John Dykstra, Trumbull parvint à livrer dans les délais
plus de 400 plans à effets spéciaux!!
A noter que Paramount sortira en
vidéo "StarTrek, The Motion Picture - The special Edition" contenant
12 minutes de métrage supprimées contenant une fabuleuse
scène ou Spock, confronté à V'Ger, pleure.