Suite à l'échec commercial du
précédent film, la mise en chantier de ce StarTrek VI s'est
avéré particulièrement délicate. Producteur
des épisodes 2 à 5, Harve Bennett aurait voulu réaliser
une "prequel" intitulée Starfleet Academy avec une toute nouvelle
distribution. Mais à la suite du refus du projet par La Paramount
, il est décidé que ce sera Nicholas Meyer scénariste
et réalisateur de StarTrek 2, qui accompagnera l'ancien équipage
de l'Enterprise vers la porte de sortie définitive. Néanmoins,
Kirk, Spock et leurs comparses terminent une carrière bien remplie
par un mesage universel de paix.
STARTREK
VI :
TERRE INCONNUE (StarTrek VI, The Undiscovered Country) de Nicholas Meyer, 1991 |
Repères
:
1991, Paramount Pictures produit
par Ralph Winter et Steven-Charles Jaffe. Réalisé par Nicholas
Meyer. Scénario de Nicholas Meyer et Denny Martin Flinn d'après
une histoire de Leonard Nimoy, Lawrence Kohner et Mark Rosenthal. Musique
de Cliff Edelman, effets spéciaux : Scott Farrar (ILM).
Interprétation : William
Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley, James Doohan, Nichelle Nichols,
George Takei, Walter Koenig, Kim Cattrall (Valeris), David Warner (Gorkon),
Christopher Plummer, Iman.
Dist. : UIP. 110 mn.
Budget : 26 millions $ - Recettes
: 36 millions $.
L'histoire :
A
cause de l'explosion d'une de ses lunes, l'empire KIngon s'apprête
à se morceler. Ce qui ne fait pas l'affaire de la Fédération.
A trois mois de la retraite, le capitaine Kirk, à bord de l'Enterprise,
est envoyé en mission pour rencontrer Gorkon, un gentil Klingon.
Il voudrait réaliser une alliance avec la Fédération.
Mais, coup de théâtre, Gorkon est assassiné avant que
le traité ne soit signé. Connu pour détester les KIngons
(ils ont tué son fils), Kirk est suspecté du meurtre et se
retrouve inculpé avec McCoy (qui a pourtant tout fait pour sauver
Gorkon) sur une planète prison des Klingons. Pendant qu'ils échafaudent
un plan pour s'évader, Spock mêne l'enquête et découvre
que la gentille vulcaine Valéris (nouvellement promu comme officier
à bord de l'Enterprise) est en fait une traitresse à la solde
d'un groupuscule ne désirant pas que les Klingons s'allient à
la Fédération. Ils seront démasqués à
temps avant qu'ils ne tentent d'assassiner le président de la Fédération.
Le traité est finalement ratifié augurant une nouvelle ère
de paix.
Idée choc : Le dernier film avec l'équipage original de 1 'Enterprise.
Points forts :
Transposer dans le futur les événements
d'Europe de l'Est et les lier à l'explosion d'un Tchernobyl Klingon.
Un casting hors pair avec David Warner, Christopher Plummer et Kim Cattrall
(en charmante Vulcaine).
Points
faibles :
L'histoire est peut-être
un peu trop politisée pour plaire au Trekker moyen...
Effets-clés :
Le vaisseau Excelsior frappé
par l'onde de choc de l'explosion Klingon, la spectaculaire explosion de
la lune Praxis, le sang qui se coagule en bulles lors d'une bataille en
apesanteur les paysages exotiques réalisés en peintures sur
verre.
La petite histoire :
Tout comme il avait intégré
un vibrant manifeste écologique à son scénario pour
le quatrième film, Nicholas Meyer a transposé dans I 'univers
de Star Trek les événements récents, faisant passer
discrètement un message qui eut été pesant par ailleurs.
A l'origine, le scénario se concentrait sur une histoire d'amour
entre Spock et la belle Vulcaine, mais ce concept fut jugé trop
intimiste par la Paramount et abandonné.