Canal
Jimmy diffuse actuellement la 1ere saison :
Le Dimanche vers 23h50 en VO et Le Mercredi vers 20h45 en VF |
DS9 pour les intimes |
Merci à Canal Jimmy qui nous a proposé
Deep Space Nine!
Pour les nouveau ou ceux qui ont raté
le début toute la série est actuellement rediffusée.
Donc revoici les premiers épisodes un peu mou avec les deux premières
saisons qui sont trop axées sur des intrigues politiques entre les
Bajorans et les Cardassians. Cela pénalise la série car les
personnages sont trop sérieux et manquent d'humour! Cela change
presque radicalement vers le milieu de la 3e saison. J'en ai pour preuve,
le Commander Benjamin Sisko (qui devient Capitaine de la station) : il
n'arrête plus de sourire et cela malgré une menace qui
plane sur toute la Fédération. Les intrigues sont bien en
places, les personnages sont bien dessinées : bref le meilleur du
Star Trek est dans cette série.
Bon, maintenant que je vous ai dit, pourquoi il fallait être patient avant de décrocher de la série, voyons un peu que je vous explique comment cette série est apparu sur les écrans alors que The Next Generation marchait à merveille.
Star Trek : Deep Space Nine c'est 175 épisodes répartis sur 7 saisons et diffusés aux Etats-Unis du 3 Janvier 1993 au 2 Juin 1999.
Dès
1993, Paramount annonçait son intention d'arrêter la production
de The Next Generation. L'incrédulité fut générale
comment un studio pouvait-il éliminer un programme à succès
qui lui rapportait 50 millions de dollars nets par an ? En fait, Paramount
ne gagnait pas autant d'argent sur la série qu'elle n'aurait dû...
En 1987, lorsque la firme avait négocié les droits de diffusion
avec les chaînes de télévision, les perspectives commerciales
de The Next Generation étaient on ne peut plus floues. De ce fait,
Paramount dut accepter des tarifs de diffusion relativement modestes, faute
de pouvoir garantir aux chaînes un public certain. Malheureusement
pour le studio, ces contrats n'étaient pas renégociables.
L'audience de la série monta donc de semaine en semaine pour bientôt
atteindre des niveaux records. Pourtant, les chaînes continuaient
de payer le prix de base fixé au départ. C'est ainsi que
depuis la seconde saison, Paramount est obligée de vendre The Next
Generation à un prix ridicule par rapport à ce que son audience
record devrait lui rapporter...
Décidant que cette situation avait trop
duré, le studio lança en Janvier 1993 une série dérivée
de The Next Generation intitulée Deep Space Nine. Exploitant le
succès de The Next Generation, Paramount put cette fois négocier
un très juteux contrat de diffusion.
Bien que lancé avant la mort de Gene Roddenberry,
le projet a en réalité entièrement été
mené à bien par Rick Berman. Il n'est donc pas étonnant
que cette série s'éloigne légèrement de l'original,
mais sans la renier, du concept original de Star Trek.
En
orbite autour de la planète Bajor, la station Deep Space Nine, qui
s'appelait Terok Nor, avant l'arrivée de Starfleet, fut une base
des Cardassians, peuple violent qui occupa Bajor pendant près de
70 ans. En 2369, la résistance bajoranne réussit à
expulser les Cardassians. Face à la grave crise politique qui couve
sur Bajor, le gouvernement décide de faire appel à la Fédération
qui envoie un groupe d'administrateur. Pour ne pas faillir à la
Prime Directive, ceux-ci s'installeront sur la station. C'est là,
avec l'arrivée du commander Benjamin Sisko, que commence l'histoire
de Star Trek Deep Space Nine. La découverte d'un wormhole, c'est-à-dire
une sorte de couloir spatio-temporel, entre le Quadrant Alpha et le très
distant Quadrant Gamma, va transformer cette portion de l'espace en point
le plus hautement stratégique de la Fédération. Dès
lors, la station est déplacée jusqu'à l'entrée
du wormhole et Benjamin Sisko est chargé de surveiller tout ce qui
passe à travers ce porche céleste.
Pour ce faire, il est aidé par un groupe
d'officiers de Starfleet: le lieutenant Jadzia Dax, le Dr Julian Bashir
et l'ingénieur en chef Miles O'Brien, transféré de
l'U.S.S. Enterprise NCC-1701-D de Star Trek : The Next Generation. Sisko
a aussi sous ses ordres le constable Odo, chef de la sécurité,
et le major Kira Neris, tous deux détachés des forces militaires
bajorannes.
Star
Trek: Deep Space Nine se révèle être une série
façonnée par son contenu politique.
Mais Si les personnages entretiennent des relations
conflictuelles, cela ne signifie pas qu'ils ne vont pas apprendre à
s'apprécier.
Alors que Star Trek Classique s'attardait sur
Kirk, Mc Coy et Spock et que The Next Generation donnait principalement
la vedette à Picard, Data et Worf, ici point de figure emblématique.
Chaque personnage est traité de la même façon. Loin
d'en souffrir, la série y gagne en homogénéité
et en force. Qu'il arrive quoi que ce soit à n'importe lequel des
personnages, on s'y intéresse. (Ce qui n'est pas toujours vrai dans
Star Trek: The Next Generation).
Star Trek : Deep Space Nine se regarde comme
une saga où s'entrecroisent de nombreuses lignes narratives. La
série offre en effet une variété d'histoires tantôt
dramatiques, tantôt comiques (surtout celles mettant en scène
les Ferengis), tantôt tragiques.
Ces audaces, pourtant payantes sur le plan de
la réussite artistique, l'ont été beaucoup moins si
l'on considère les réactions mitigées du public. La
production a donc décidé, avec la quatrième saison
de corser l'affaire en injectant parmi les personnages le célèbre
Worf (Michael Dom) de Star Trek : The Next Generation. Pour quelles raisons?
C'est une longue histoire, surtout que je ne
vous ai pas encore parlé du Dominion, des Jem'Hadar ni des Changelings.
Ces «méchants» (au sort desquels est directement et
subtilement lié l'un des habitants de la station), en provenance
directe du Quadrant Gamma, menacent maintenant d'attaquer la Fédération.
Il ne vous reste plus qu'une chose à faire
: raccrocher la locomotive Deep Space Nine et aller "Au delà de
l'ultime frontière".
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